Au Pays basque, la chocolaterie Daranatz vient de réaliser une collaboration avec l’artiste Nicolas Barrome Forgues : les Bouchées Monstres, des créations uniques qui marient l’art et la gourmandise. Une parfaite idée cadeau pour les fêtes ou pour se faire plaisir, alliant originalité et savoir-faire basque
Les classiques fritures de Pâques et moulages de Noël semblent bien sages à côté de ces chocolats au design audacieux. Dotées de grandes bouches, d’yeux expressifs et de formes inspirées des cartoons, les Bouchées Monstres viennent réveiller la vénérable chocolaterie basque Daranatz, fondée en 1890.
En cette fin d’année 2024, le chocolatier signe une collaboration avec l’univers graphique, souvent peuplé de monstres, de Nicolas Barrome Forgues, artiste basque reconnu pour son style décalé et coloré.
Une dose d’audace dans l’univers du chocolat
Derrière, ces œuvres d’art à croquer, une histoire d’amitié entre la famille Mojon, qui a repris Daranatz il y a dix ans, et celle de Nicolas Barrome Forgues. « J’aime le chocolat, je trouve que c’est un produit noble. La maison Daranatz a de belles valeurs et vient du Pays basque, comme moi, c’était complètement naturel de m’y mettre, confie Nicolas Barrome Forgues. J’adore me mettre au service d’un projet, d’une marque. »
Donner vie à de la nourriture est presque une seconde nature pour celui qui signe ses œuvres NBF. « Je dessine beaucoup de monstres, mais la nourriture a une grande place dans mon univers. J’aime bien humaniser et transformer en personnage tous les objets, les aliments, des trucs qu’on connaît tous par cœur, comme une carotte ou un oignon », poursuit l’artiste.
L’art graphique au service du goût
Après avoir fait frissonner les enfants en imaginant des bonbons d’Halloween pour Haribo, le quadragénaire, qui a grandi entre Biarritz et Bayonne, s’est donc attaqué au chocolat.
« Nous avons choisi des bouchées pralinées amande, enrobées de chocolat noir ou au lait, détaille Barthélémy Mojon, de la maison Daranatz. Ce praliné amande est la saveur la plus douce qu’il y a chez nous. Nous voulions un rappel à l’enfance avec ce goût-là, que ça parle à tout le monde. »
Nicolas Barrome-Forgues a eu « carte blanche » quant au visuel de ces bouchées même s’il a dû respecter quelques contraintes techniques. « Il fallait que ce soit des objets qui fonctionnent bien en recto verso, avec un peu de détails, mais pas trop. J’ai appréhendé le défi comme s'il s'agissait de badges », se remémore NBF.
Donut cyclope ou extraterrestre souriant
Dessins, design 3D, taille et poids équivalents, moules spéciaux à créer, la naissance des Bouchées Monstres a demandé un travail d’équipe auquel a pris part le maître chocolatier historique de chez Daranatz, Denis Ortali.
Le résultat ? Quatre personnages gourmands, présentés dans des réglettes transparentes, qui séduiront autant les amateurs d’art que les passionnés de chocolat.
« Les bouchées sont un classique de la chocolaterie, note Barthélémy Mojon. Avec ces formes, cela les rend plus sympathiques, plus gourmandes aussi. Cette collaboration montre que l’on peut casser nos codes tout en préservant les goûts et la tradition chocolatière que nos clients recherchent ».
Audace et respect de la tradition
Au-delà des bouchées, les personnages joyeux de Barrome Forgues ont également investi certains emballages de tablettes de chocolat Daranatz. Les couleurs pop des créatures sur fond jaune ou noir contrastent ici avec la sobriété du chocolat des Bouchées Monstres.
« On m’a demandé pourquoi les Bouchées n’étaient pas en couleur. L’idée, c’était de mettre en avant le chocolat. Ceux qui me connaissent seront contents de voir ce que j’ai créé, mais dans l’absolu, les gens qui vont chez Daranatz, veulent voir un joli chocolat, le manger et que ce soit bon », tranche l'artiste.
Avide de nouvelles expériences, Nicolas Barrome Forgues ne s’interdit pas, dans le futur, de nouvelles collaborations autour de la nourriture, avec, pourquoi pas une marque de biscuits ou un chef cuisinier.
« J’aimerais bien travailler avec un chef suffisamment barjo, qui aurait envie de réfléchir à un menu, un plat signature, quelque chose où l’on bosserait l’assiette, la mise en scène, le design… Ça m’amuserait beaucoup », glisse Nicolas Barrome Forgues.
Après le chocolat, l’invasion des monstres de NFB n’est peut-être pas encore terminée.
La collaboration entre NBF et la maison Daranatz est disponible dans les boutiques de Bayonne et Biarritz et sur le site Internet de la chocolaterie.
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